• Saint BORD

    Saint BORD est né vraisemblablement vers 350 après J.-C. On a peu d'éléments fiables sur sa jeunesse. On sait simplement qu'il était berger sur les terres d'une grande famille creusoise : Les « LARPIN de BORNET »…….. Selon la légende, alors qu'il surveillait ses moutons, assis près d'une source, en lutinant la plus jeune fille du comte : la belle Anita Larpin de Bornet, il entendit une voix, jaillissant de l'onde fraîche lui ordonnant : «Nolite facere andouille. Et erit manus sine dentibus est qui secus mendicus Evangelium hoc nomen Deus ad hoc solum scire Creuse Traduction approximative: Arrête de faire l'andouille, part et va évangéliser cette bande de gueux sans dents qui bafouent le nom de Dieu au fin fond de cette Creuse profonde”

    Il prit alors le nom de BORNA en souvenir de la source qui lui avait parlé ( Borna, en pré latin désigne un trou, une cavité).

    Les habitants qu'il évangélisa ne parlant qu'un vague patois Gaulois l'appelèrent vite BORD car leurs machoires proéminentes les empêchaient de prononcer la sylabe a

    Il habitait en ermite dans les bois de Lussat, où il recevait souvent St PATRICK, alors exilé en Gaule. (C'est la raison pour laquelle on les fête tous les deux le 17 mars)

     

    Sa mort fut rocambolesque. Un jour, Il prêta main forte à St GEORGES qui pourchassait un dragon. Malheureusement St Georges lors du combat lui brisa le pied. Ne pouvant plus combattre, il se réfugia sous un petit pont où il fut instantanément rôti par la bête maléfique.

    De ce jour, la petite ville située près du lieu du combat, rendit hommage aux courageux évangélisateurs en prenant le nom de BORD ST GEORGES.

     

    Dans certains villages Creusois, le 17 mars, pour perpétuer le souvenir de St BORD, on se remémore les épisodes du combat en dansant le “BRISE PIED” et le “PETIT PONT”

     

    REGARDEZ LES VIDEOS CI-DESSOUS

    LE BRISE PIED

     

    LE PETIT PONT

     

    NOUVELLES REVELATIONS ETONNANTES SUR

    BORD St GEORGES

    C'est en 1663 que Louis XIV apprend la triste et belle histoire de Bord, transformé en merguez par le dragon avant que celui-ci ne soit à son tour transformé en brochette par la lance du valeureux Saint Georges.

    Touché par tant de courage, le roi-soleil s'en vint avec sa suite dans ce coin reculé de son royaume. Il semblerait qu'il soit passé par Montluçon, traversant le Cher par le bac des Iles, où sera plus tard construit un pont en bois, et par Domérat où il exigea qu'on fixât sur la façade de l'égliseles initiales "RF" pour "Roi de France".On assure même que le roi aurait passé la nuit suivante chez un riche propriétaire terrien des Boueix, petit hameau proche, le baron Bonnet de la Camionnette Citroën !

    Arrivé sur place le lendemain, Louis XIV est frappé par la beauté sauvage du site de Bord Saint Georges. Et comme c'était toujours le cas, il décida immédiatement de s'y établir, loin de ses encombrements de voitures et autres carrosses. Déjà, germent des plans dans son esprit fécond et peu à peu se dessine l'ébauche d'un vaste château avec un corps central,une aile nord, une aile sus, une orangerie, des jardins... Le corps central regrouperait ses appartements, ceux de la reine ainsi qu'une pièce de 70m de long et large de plus de 10m. où il pourrait donner soupers et fêtes et qui serait en quelque sorte doublée par le reflet d'elle-même dans de grandes glaces qui occuperaient toute sa longueur, juste en face de larges baies vitrées donnant sur les jardins.

    Les jardins, à la française s'entend, s'étendraient sur plusieurs hectares et seraient agrémentés de bassins en eau avec jets et statues. Et c'est bien là que se posa avec acuité le problème car de l'eau, il n'y en avait pas! Il fut bien question un temps de détourner de leur cours le Cher et la Creuse (on avait même pensé à la Loire!) mais Colbert, le Grand Argentier, crut émettre l'objection que le Trésor Royal ne supporterait ces folles dépenses. Une fois n'est pas coutume, le roi se rangea à son avis et Bord Saint Georges resta ....Bord Saint Georges.

     

    GéBé.